Bien qu’il y ait des plages bahianaises, nous avons préféré goûter les plages de l’île d’Itaparica, située juste en face dans la baie de Tous les Saints.

Pour rejoindre l’île, nous avons pris le ferry, embarcation d’un autre âge, mais avec un moteur robuste : confort sommaire mais transport efficace. En attendant le bateau, nous avons entrepris une leçon de maths avec Juliette : sujet (pour Corinne) les tables de multiplication.

Après une heure de traversée, pour 3,70 reals soit 88 centimes d’euro, dans une ambiance conviviale, compliqué de trouver un endroit où déjeuner près de la plage : on est hors saison et on trouve uniquement des bars ou un boui-boui où on nous propose des crabes rouges impossibles à décortiquer. Nous finissons par dégoter un petit «fast food» insulaire où une petite mama très sympa nous prépare des hamburgesas sur le pouce. Ses sorbets sont excellents et on discute comme on peut, mi-portugais, mi vache espagnole ! Elle nous rappelle de garder un oeil sur nos affaires… Message reçu !

La plage est loin d’être bondée, et la vue sur la skyline de Salvador est à couper le souffle. Nous profitons de l’océan, plus calme qu’à Rio : l’eau est douce (et salée, c’est la température dont je parle) sur la plus grande île de la baie de tous les saints.