Après un vol au-dessus des Andes jusqu’à la cité impériale de Cusco, considérée par les Incas comme le nombril du monde.

nous installons notre camp de base dans le quartier de San Blas, à 3500 mètres d’altitude.

Charmant quartier bohème aux ruelles pavées et étroites avec une vue imprenable sur la cité deCusco, les touristes se la coulent douce ici avant la découverte du célèbre Machu Picchu. Nous empruntons les ruelles escarpées pour descendre dans le coeur historique. Nous visitons la place d’armes en plein carnaval. En fait, la tradition veut que les enfants et ados se couratent en se jetant de l’eau (sauts d’eau) ou s’aspergent de mousse à raser…
Nous poussons jusqu’au marché local où se bouscule la foule au travers des étals de fleurs, fruits, herbes médicinales, légumes, poupouille. Nous finissons par les bancs des bouchers et tripiers, véritable scène d’horreur pour les végétariens : pieds de porc, museaux de vache, abats, tripoux en toit genre, mouton séché, etc… tout ça présenté en dehors de toute chaine du froid…

Malgré l’aspect peu ragoûtant de ces étalages, nous décidons de jouer l’aventure locale et nous voici installés à une de ces tables collectives pour goûter un des plats de la gargotte qui nous semble la moins risquée côté turista !

On y déguste une soupe de quinoa et un morceau de poulet cuit dans un bouillon de légumes. On aurait pu goûter à l’anticucho, brochette de coeurs de boeuf mais on choisit de manger une nourriture bouillie. On a évité les problèmes intestinaux jusque-là et on n’a pas vraiment envie de tenter l’expérience…

Pour nous rappeler à la bonne cuisine française, nous dégusterons le soir une raclette à base de poduits péruviens dans un joli restaurant gaulois : le buffet frances. Bruno, le patron, vient de Castres et nous accueille très chaleureusement, petite soirée nostalgie…