Haut lieu du tourisme de Rio, et pas seulement dû à son altitude, le Pao de Azucar  nous attendait ce matin-là. Préférant la toute relative fraîcheur matinale, nous voici dans le quartier de Botafogo pour un petit déjeuner typique des cariocas : on a oublié le nom de ces triangles feuilletés farcis de queijo, jambon ou poulet accompagnés de jus de fruits juste pressés et juste excellents car pas trop sucrés.

Le ventre plein, nous commençons l’ascension dans une télécabine qui nous permet de découvrir toute la baie de Flamengo ainsi que la praia da Botafogo.

Le téléphérique fut construit en 1908 pour l’exposition universelle : l’ingénieur qui en eut l’idée fut un exemple de détermination et d’obstination. Son idée fut considérée comme géniale mais infaisable. Lorsqu’il présenta son projet à d’éventuels financeurs, on lui répondit qu’il y avait une faille : il manquait une troisième ligne pour rejoindre la maison des fous ! Il trouva malgré cela finances et ingénieurs brésiliens pour le suivre dans ce pari fou !

Après avoir emprunté la deuxième cabine, nous voici tout en haut du fameux pain de sucre (rapport avec sa forme, non avec sa quantité de glucides : pas d’incompatbilité avec le diabète de notre Juliette). De là, la vue est à la hauteur : vision à 360 degrés sur tout Rio (Ipanema, Copacabana, Corcovado, centre ville, aéroport et l’Atlantico)

Rio de Janeiro gagna sa réputation internationale grâce au téléphérique menant au Pain de Sucre. 110 ans après, le pari fou d’un ingénieur visionnaire ravit encore et toujours les pupilles de nombreux visiteurs du monde entier et de nous trois.