Au nord de Salvador, l’église de Bonfim surplombe une place d’où la vue sur Salvador est incontournable. Mais ce qui fait sa renommée, ce sont les fitas.

L’histoire raconte que les croyants venaient y prier pour leur guérison et déposaient pour ce faire des photos ou même des parties représentant la partie de leur corps malade. Par la même occasion, ils attachaient une fita autour de leur poignet en faisant le voeu de guérison. Le bracelet était fait de coton ou de soie, de 47cm, soit la longueur du bras du Christ (on croit sur parole !). Lorsque ce bracelet se détachait avec l’usure et le temps, le mal était sensé disparaître.

Aujourd’hui, les fitas colorées sont accrochées partout sur les grilles, les portes, les bancs de l’église. Fabriquées en synthétique à Sao Paulo, elles résistent trop bien aux intempéries et au temps qui passe, faut-il être plus patient pour que les voeux exprimés se réalisent ?

Nous, on veut y croire et nous profitons de ce passage pour accrocher notre propre fita. Notre chauffeur Uber a profité de la montée jusque-là pour nous livrer les secrets des différentes recettes de caipirinha et sa version vodka, la caipiriska. Malheureusement pour lui, son moteur n’a pas résisté à la côte.

Peut-être une fita l’aurait aidé… Inch’Allah !