Située sur une crête qui surplombe la Vallée Sacrée d’Urubamba (le fleuve), la forteresse de Pisac permettait de contrôler allées et venuessur le Rio Vilcanota.

Les incas (chefs des quechuas), avaient installé un centre administratif régissant la province (observatoire solaire, zone sacrée dédiée au culte, zones agricoles en terrasse, habitations).

Après une étape shopping au marché artisanal de Pisac, Cristobal se laisse tenter par la spécialité culinaire locale : la cuy. (terme espagnol qui se prononce «couille»), autrement dit le cochon d’Inde géant à la broche. Après ce met délicat, au goût proche du lapin mais avec peu de viande et beaucoup d’os, on va se poser au village d’Urubamba, dans un monastère converti en hôtel.

Le meilleur moyen de transport local nous ramène quelque deux ans en arrière au Rajasthan : le tuctuc appelé torito ici (petit taureau) nous dépose en ville pour 3 soles (80 centimes d’euro), dans les pétarades et la bonne humeur.

Le lendemain, nous continuons la visite de la Vallée Sacrée avec le site inca de Moray : les terrasses circulaires concentriques sont un laboratoire agricole géant où les quechuas mettaient au point les semences de pomme de terre, de maîs et autres quinoas pour les adapter aux différentes altitudes.

La visite se poursuit avec les salines de Maras, bassins en terrasse, à flanc de montagne. En plus du côté historique et technique de l’activité de récolte du sel, le site offre de jolis contrastes de couleur, très graphiques.

Le prochain site remarquable sera la forteresse d’Ollantaytambo. La situation géographique stratégique de ce dernier bastion inca permit de résister aux conquistadores. Les restes de la forteresse témoignent des affrontements qui ont eu lieu ici à la suite de la perte de Cusco.

Juliette se réserve pour Machu Picchu et décide de rester en bas du site avec son père : Agnès et Jose Luis le guide,grimpent les nombreuses marches alors qu’un vent fort souffle sur les pierres. Les constructions et les techniques utilisées sont pour le moins impressionnantes : des blocs de granit de plusieurs tonnes ont été montés et assemblés là à la seule force humaine depuis l’autre côté de la vallée. Les animaux de trait n’existaient pas dans la région à cette époque reculée. Le lama est plus une bête insolente qu’un animal de trait !