Après la Patagonie, ses glaciers, ses lacs, son air pur et ses volcans majestueux, nous posons nos maletas à Santiago, capitale du Chili.

Le contraste est saisissant. la ville est populeuse, animée, chaude et polluée, comme beaucoup de grandes capitales. le métro sera notre compagnon de transport : une station se trouve à 100 mètres de notre logement.

Bain de foule au marché Bio Bio : comment décrire ce brou-ha-ha !? Des kilomètres de hangars et autres marchands de rue qui t’interpellent à chaque pas. On y trouve tout et même le reste… secteur électronique et jeux vidéos, secteur ameublement, secteur contrefaçon de vêtements, poupouille en tout genre, puces bigarrées.

Nous prenons un déjeuner sur le puce en écoutant un batteur aux baguettes acharnées malgré la chaleur écrasante. Plus loin, nos oreilles tombent sur un duo de vieux rockers, filous toujours dans le rythme.

Le lendemain, nous ne pouvons faire autrement que d’emprunter le funiculaire de San Cristobal qui nous emmène tout en haut de la mégapole, pour le plaisir des yeux cette fois : tout là-haut, plusieurs bonnes raisons nous attendent :

la vue imprenable sur les buildings de la capitale dont la Gran Torre. C’est un gratte-ciel de bureaux de 300 mètres construit en 2014, le plus haut de toute l’Amérique du Sud.

El camino de las siete palabras, chemin aux sept croix colorées, peintes par différents artistes, qui nous mène vers la cousine chilienne du Cristo Redentor brésilien, la vierge Marie et son sanctuaire.

Nous visiterons bien sûr le joli centro historico avec sa cathédrale et sa plaza Armas.  La ville ne sera pas notre destination préférée au Chili, malheureusement une bonne part de son héritage architectural a été détruit par différents incendies et séismes…